La formation odontologique du CLESI de Béziers et de Toulon a cessé. En effet cette école ne respectait pas le cahier des charges nécessaire et faute d’avoir déposé une demande d’agrément en bonne et due forme auprès du ministère de l’enseignement le cursus d’odontologie du CLESI a disparu. Pour autant l’école n’a pas fermé, elle propose chaque année de nouvelles formations et ne cesse de gagner du terrain dans divers domaines d’enseignement (kiné, infirmières, ingénierie médicale …)
On peut se féliciter de la force de nos lois et de l’application stricte des décisions de justice. En ces temps électoraux on peut même rêver qu’une telle intransigeance soit le minimum requis pour tous.
Les partisans de la fermeture, ils sont nombreux, ont-ils finalement gagné quelque chose ? L’élimination de futurs concurrents ? Le maintien d’un enseignement « démocratique » identique pour tous ? La satisfaction d’avoir réussi un concours que d’autres n’ont pas su décrocher ? La fierté d’enseigner dans un établissement qui détient l’exclusivité d’un savoir sans partage ni concurrence ?
Au vu du nombre croissant de primo-inscrits à l’ordre, non détenteurs d’un diplôme français, il est certain que le numerus clausus ne joue plus son rôle de régulation.
Nous l’avons déjà évoqué, quantité d’écoles d’enseignement supérieur, et non des moindres, sont payantes et ne cessent d’enregistrer de nouveaux inscrits avec la bénédiction du ministère de l’enseignement. Le partage du savoir privé/public est source d’une saine émulation. A quel titre l’enseignement médical français peut se prévaloir d’échapper à cette règle pourtant présente dans tous les grands pays du monde ?
Finalement le CLESI a déplacé l’enseignement d’odontologie en Irlande. Conclusion : les étudiants sont contraints de migrer à Dublin, probablement avec plus de frais, pour recevoir un enseignement en français qui existait à leur porte. Dans le fond, en dehors d’une plus forte sélection par l’argent et le fait d’avoir perdu une école, ça change quoi ?
En termes de valeurs culturelles la disparition d’un enseignement est affligeante et une perte pour la nation. En définitive les réjouissances des zélateurs de la fermeture semblent relever d’un nombrilisme primaire plutôt que d’un profond souci des valeurs démocratiques.
Ph. Lapeyrie
Au cours d’inspections menées en 2015, l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) a mis en évidence des non conformités réglementaires dans l’activité de la société MEDICAL PRODUCTION relatives à leurs implants dentaires I-CONE et HE.
Localiser les praticiens spécialistes en chirurgie orale est désormais plus facile avec une carte de France.
Cette initative du Syndicat National des Chirurgiens Oraux (SNCO) est bienvenue.
En deuxième priorité l’Ordre revendique la défense de la capacité professionnelle pleine et entière du chirurgien-dentiste.
Dans cet esprit, et c’est la troisième priorité, il s’agit d’inscrire la spécialité de « chirurgie orale » à l’annexe V-3 de la directive européenne 2005-36 relative à la reconnaissance des qualifications professionnelles. Cette inscription permettra aux praticiens d’exercer automatiquement leur spécialité dans les États membres qui reconnaissent cette spécialité.